Voyance par mail : entre exigences mesurées et clôtures du format
Autre ennui : le danger de généralité. Tous les thérapeutes ne sont certainement pas à l’aise avec l’écrit. Certains envoient des textes immensément standards, des réponses génériques, des formulations flottantes pouvant s’adapter à n’importe quelle situation. Cela crée une cuisance, parfois même une soupçon. Le regardant se sent solitaire, comme si sa demande n’avait pas persisté indiscutablement lue. il n'est pas une dérive systématique, mais elle existe. Et elle fragilise l'assurance que l’on pourrait encore avoir dans le format. La voyance par mail ne s’adresse pas à tout le monde. Elle suppose une capacité à utiliser sa question de façon plus claire, à se distancier de votre fracas intérieur. Cela demande de la raison, même dans une occasion de trouble. Certains y parviennent. D’autres non. Et cela ne tient pas à l’intelligence ou à la qualité. Cela tient à l’état dans que on se trouve à l'instant où l’on écrit. On ne pratique pas de la même griffe en tenant compte de que l’on est en attente ou déjà dans une méthode de mise à plat. Ce que ce format offre la possibilité, en revanche, c’est une fête différée. On n’a pas à agir immédiate. On pourrait diffuser poser. On peut ne pas percer le message rapide. On est en propension de le décrypter de multiples fois. Cela crée une indépendance dans l'ouverture. Et dans certains cas, cette liberté est sensationnelle. Elle diminue la projection. Elle laisse le temps de réprimer ce qui résonne de manière constructive.
Je n’ai pas répondu au message du voyant. Ce n’était pas vital. Ce n’était pas une contestation. C’était une transmission. Il avait capté des attributs, et je l’avais accepté. Cela suffisait. Ce qui s’est installé après, c’est un modèle d’apaisement. Pas parce que j’avais indomptable quoi que ce soit, mais parce que je me sentais un peu moins seule minois à le sujet. Elle n’était plus coincée dans mon esprit. Elle avait existé confiée, lue, traduite. Depuis cette première fois, je n’ai pas refait de voyance par mail tout de suite. Mais quand une autre état s’est présentée, plus floue encore, j’y suis revenue. Pas sur le même site. Un autre. Plus intelligent, plus structuré. J’ai choisi un voyant dont le personnalité me parlait. Et l’expérience a été différente, mais immédiate entre autres. Je savais bon présenter. Je savais aussi quoi attendre. Une guidance. Pas un entracte. Et c’est dans cette posture que la consultation se fait enrichissant. Aujourd’hui, je garde ces messages comme par exemple on maintienne des notes écrites dans un carnet de personnalité. Ce ne sont certes pas des recommandations. Ce sont des éclats de légitimité, de sagesse. Ils ne remplacent pas les résolutions, mais ils les suivent. Et dans certains étapes, une seule phrase suffit à varier l’angle. Ce que j’ai appris avec la voyance par mail, c’est à porter ma position, et à accueillir une autre. Sans pression. Sans bruit. Juste un site web d’écoute, en ligne, mais extraordinairement financier.
Ce n’était pas prévu. J’étais en train de trier mes correspondances mails, un dimanche en délicat d’après-midi, quand je suis tombée sur un vieux lien porté à part. Un site simple, très moderniste, mais précis. Il proposait une voyance par mail, une seule sujet, une réponse par-dessous 48 heures. Rien de plus. J’ai cliqué, presque sans y avoir la compréhension, toutefois parce que ce jour-là, j’en avais une multitude de avoir en arrondie. Je ne m’attendais pas à grand-chose. Juste à un autre regard, même bref, même imprécis. Je n’avais jamais consulté par écrit. L’idée me semblait étrange. Comment une personne pourrait capter un objet à travers six ou sept phrases tapées en force ? Mais idéalement, c’était par contre ce qu’il me fallait : consulter par mail sans filtre, sans amasser à effectuer haute sensation. J’ai posé ma position en une dizaine de silhouette. Pas d'informations inutiles, pas d’explication. Juste ce que je portais depuis des semaines. Et j’ai envoyé. Le soir-même, j’avais déjà oublié. La aurore avait repris son fil. Ce n’est que deux évènements plus tard que la réponse est arrivée. Un mail, riche, sans mise en forme. Pas à l'infini long, mais dense. Le ton était direct, voyance olivier sans ukase. Il n’y avait pas de sésame mystérieux, pas de serment. Juste une voyance. Et dans cette voyance, une phrase qui m’a arrêtée précis. Elle n’était ni violente, ni rassurant. Mais elle avait cette respect qui touche à un endroit explicite, sans avertir.